Entre enracinement et ouverture, l’enseignement catholique se sent particulièrement concerné par la dynamique de l’accueil de tous. Avec une volonté et un souhait : le dialogue. Il ne va pas de soi, il peut faire peur, il demande à être apprivoisé. La bonne nouvelle, c’est qu’il peut aussi s’apprendre. Notre dossier est truffé d’exemples enthousiasmants et, nous l’espérons, inspirants.
Les cours de latin et de grec sont-ils en train de disparaitre ? Eh bien non. Rien que dans l’enseignement catholique, pas moins de 13 000 élèves les suivent de la 3e à la 6e année du secondaire, soit presqu’un élève sur quatre. Mais pour les principaux concernés, pas question de se reposer sur ses lauriers. Veiller continuellement à redynamiser les pratiques, voilà leur leitmotiv. Et les récentes Assises des langues anciennes ne sont pas venues démentir cette perspective. Sursum corda, donc !
Qu’entend-on par troubles d’apprentissage de type «dys»? Comment les détecter? Qui pose le diagnostic? Que mettre en place au quotidien? Autant de questions abordées dans ce dossier, qui fait la part belle aux témoignages des acteurs de terrain.
Dans un contexte où "le tissu social craque de partout", pour reprendre une expression régulièrement entendue, comment les écoles accueillent-elles les élèves en situation de grande précarité? Face à une impuissance, parfois, des politiques sociales, elles essaient d’intervenir là où elles le peuvent, avec les moyens qui sont les leurs. Nous avons demandé au sociologue François DUBET de nous apporter son éclairage, ainsi qu’à des personnes de terrain. Elles s’inscrivent dans la lignée d’un enseignement catholique soucieux des plus pauvres, et s’interrogent sur la manière d’ajuster au mieux leurs pratiques.
Quel rôle l’école est-elle censée jouer dans l’éducation à une alimentation saine et équilibrée ? A-t-elle d’ailleurs un rôle à jouer en la matière ? Et si oui, où commence-t-il et où s’arrête-t-il ? Ces questions et bien d’autres sont au menu d’un dossier qui, nous l’espérons, vous mettra en appétit.
Oui mais dites, les familles, si vous n’arrêtez pas de changer, on fait comment, nous, à l’école? Plait-il? On doit changer aussi? Bon, allez, on fait un break et on en parle?
Quand on accueille les enfants 8 heures par jour à l’école, on est aux premières loges pour remarquer que quelque chose ne va pas. Un élève de maternelle systématiquement « oublié » à la garderie, un enfant de primaire couvert de bleus, des habitudes culturelles incompatibles avec nos conceptions de l’éducation… La maltraitance, quelle qu’elle soit, est toujours interpelante. Ce dossier donne la parole aux experts, mais aussi aux personnes du terrain.
Le rejet de l’autre parce qu’il est différent existe depuis toujours. Certains ethnologues considèrent d’ailleurs qu’il est inscrit dans nos gênes. Doit-on s’en tenir là? Certainement pas. Déjà comme «simple citoyen». Encore plus si l’on fait œuvre d’éducation. Face à une résurgence de phénomènes comme le racisme ou l’antisémitisme, que dire, que faire? Eléments de réponse dans un dossier particulièrement sensible.
Le rejet de l’autre parce qu’il est différent existe depuis toujours. Certains ethnologues considèrent d’ailleurs qu’il est inscrit dans nos gênes. Doit-on s’en tenir là? Certainement pas. Déjà comme «simple citoyen». Encore plus si l’on fait œuvre d’éducation. Face à une résurgence de phénomènes comme le racisme ou l’antisémitisme, que dire, que faire? Eléments de réponse dans un dossier particulièrement sensible.
Elle fait aujourd’hui partie des habitudes, et il n’est pas question de la remettre en cause. La mixité filles/garçons répond-elle pour autant à toutes les attentes? Mieux l’aménager et l’accompagner ne permettrait-il pas de prendre davantage en compte les différences et d’aider chaque jeune à construire son identité? La parole est aux acteurs de terrain.
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