La relation enseignant-élèves est la plus importante, elle est au cœur du problème. C’est la conviction de Jean-Marie De KETELE, invité à conclure la matinée d’étude du SeGEC. À cet égard, le distanciel, quand il a été bien mené, a peut-être créé plus de présence que le présentiel dans la forme scolaire habituelle.
Un an après l’irruption du Covid et du basculement régulier des cours en virtuel, il est temps de questionner cette nouvelle manière de « faire école ». C’était l’objectif de la matinée d’étude du SeGEC, fin mars. Plusieurs acteurs de l’école y ont témoigné de leurs difficultés, de leur épuisement. Mais aussi de la créativité, de l’énergie mobilisatrice et de l’extraordinaire résilience pédagogique dont les équipes ont fait preuve. Car cette crise a aussi mis en évidence de nombreuses opportunités d’apporter du changement et de repenser l’école.
Fortement ébranlée par la crise sanitaire qui l’a souvent isolée, privée d’amis et de l’école, la jeunesse est pourtant pleine de potentiel, explique le psychopédagogue Bruno HUMBEECK, qui invite à considérer les jeunes comme des partenaires fiables et privilégiés de concertation à tous niveaux. Entre initiatives originales pour garder le moral et le contact en ce moment, coups de pouce bienvenus et ouverture d’espaces et de temps de paroles en toutes circonstances, le dialogue est plus que jamais à l’ordre du jour. A condition que les adultes, eux aussi, acceptent d’écouter et de se remettre en question…
Lire une consigne, saisir le sens d’un énoncé, comprendre le vocabulaire spécifique à une discipline : autant de tâches devant lesquelles tous les élèves ne sont pas égaux. Et pas seulement les allophones. Certains élèves francophones ont, eux aussi, un langage éloigné des attentes de l’école. C’est pour répondre à cette vulnérabilité linguistique que le dispositif Français Langue d’Apprentissage (FLA) a été mis en place au fondamental et, selon des formes différentes, au secondaire.
Ils ou elles ont 18, 30, voire 50 ans ou plus et entreprennent ou reprennent des études dans l’enseignement supérieur ou de promotion sociale. En quelques mois, ils (elles) ont tout connu : l’enseignement en présentiel, en hybride et entièrement à distance. Pour les enseignant(e)s, il s’agit également de composer, quel que soit le contexte, et de se retrousser les manches pour adapter les pratiques aux réalités locales. Vous avez dit créativité ?
La crise sanitaire a secoué l’école tout comme la société dans son ensemble. Nous vous avons partagé à de multiples occasions le dynamisme et la créativité de nombreux établissements en ces temps troublés. Et si cette dynamique était amenée à s’inscrire dans la durée ? D’aucuns n’hésitent pas à dire que le modèle traditionnel de l’école a fait son temps et que c’est l’occasion ou jamais d’en changer. D’autres voient avant tout dans cette période une opportunité de faire évoluer leurs pratiques, de se former et d’échanger pour avancer. Difficile de savoir à quoi ressemblera l’école du futur. Numérique ou pas, elle ne pourra, en tout cas, pas se passer des enseignants !
Être polyvalent et capable de réagir rapidement face à des situations très diverses, assurer le lien entre toutes les composantes d’une école, pouvoir porter un projet, soutenir une équipe, communiquer de façon claire et empathique, tout en ayant une vision à long terme : voilà quelques-unes des qualités attendues de la direction d’un établissement scolaire. Chef d’orchestre ou capitaine, cet homme ou cette femme aura un impact prépondérant sur le devenir de son école. Coup de projecteur sur un métier où, promis-juré, on ne s’ennuie jamais !
Un bouton ON/OFF pour la pratique, un autre pour les savoirs théoriques ? Ou plutôt deux alternateurs branchés simultanément permettant un va-et-vient entre la pratique professionnelle et l’apprentissage ? Les dispositifs actuels ne seraient-ils plus adaptés? Faut-il davantage sortir des murs pour mieux apprendre ? La clé du succès pour l’apprenant réside-t-elle dans le fait de se percevoir comme acteur de changement et non comme simple exécutant ? Autant de questions abordées dans cet important dossier bien dans l’air du temps.
Tout le monde en convient, la maitrise de la langue française constitue la priorité des priorités pour nos élèves. Entamé dès la maternelle, cet apprentissage est loin d’être achevé en fin de 2e primaire, lorsqu’on parvient à identifier les sons et à déchiffrer les mots. Mais quel que soit le niveau d’enseignement où on se situe, aucune méthode ne sera aussi efficace que la présence, face à soi, d’un enseignant amoureux des livres…
Ils ont 18 ans ou plus et se lancent aujourd’hui dans des études supérieures. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Que représentent les études à leurs yeux ? En quoi sont-ils différents des jeunes des générations précédentes ? Quelles sont leurs forces, mais aussi leurs difficultés, leurs (in)certitudes, leurs (dés)espoirs ? Autant de questions auxquelles « entrées libres » tente d’apporter des réponses dans ce dossier, qui donne la parole à des enseignants, mais aussi aux principaux intéressés.
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