Ecrire et lire l'Enseignement catholique
chronique
Interroger l’existence avec ChatGPT : nouveaux horizons pour l’éducation philosophique ?
Dans sa chronique, Thomas Remy, créateur de contenus et professeur de religion, évoque les capacités de l’IA et de ChatGPT à philosopher et à questionner l’existence. Un angle peu courant qu’il aborde à partir d’une déclaration du philosophe Raphaël Enthoven. Ce dernier énonçait que : « dans tous les domaines, l’IA bouleverse les champs de compétence… mais en philosophie, spécifiquement, l’IA ne sert à rien ! ». Une déclaration naïve pour Thomas Remy qui s’emploie à démontrer l’utilité de l’IA dans un domaine où on ne la croirait pas forcément au point. Il conclut d’ailleurs avec cette phrase, pleine de bon sens : « plutôt que de craindre la nouveauté, explorons-la et efforçons-nous d’en découvrir les bénéfices potentiels ».
Ancrage et ouverture
Avec cette chronique, Sébastien Belleflamme revient les projets interreligieux qu’il mène avec ses élèves. Qu’il s’agisse de débats, de rencontres, de démarches symboliques, ces projets mettent en lumière l’une des nécessités actuelles : favoriser le dialogue interreligieux. « Les enjeux sont religieux mais aussi culturels et sociétaux. Nous ne pouvons pas faire société en vivant dans l’ignorance des uns et des autres, au risque de laisser nos religions devenir vectrices de replis identitaires ou communautaires. Les initiatives interreligieuses contribuent à recentrer les religions dans leur rôle spirituel, mais aussi à les fédérer autour de valeurs citoyennes et démocratiques ».
Traverser les crises ?
Sébastien Belleflamme, notre chroniqueur en ce mois de décembre et professeur dans le secondaire, s’est attaqué aux nombreuses crises que l’on doit traverser, écoles et élèves y compris : terrorisme, épidémie, inflation, guerres, etc. Il nous livre sa recette pour les traiter et en parler en classe : conscientiser ne veut pas dire accabler ni culpabiliser ou décourager. Pour lui, il faut au contraire agir avec prudence, justesse et en parler en insufflant de l’espérance aux jeunes. Pour qu’ils puissent percevoir leur formidable potentiel de vie.
Le cours de religion, plus que jamais nécessaire
Thomas Remy signe sa première chronique pour Entrées libres. Cet enseignant et animateur de la chaîne YouTube “Foi et raison” nous explique en quoi le cours de religion prend une dimension particulière dans notre ère numérique. Points de départ de sa réflexion, une enquête anonyme sur les croyances de ses élèves… et les infos et fake news que ces derniers peuvent abondamment retrouver sur TikTok et les réseaux sociaux en général.
Bientôt de retour pour mieux vous donner la parole
Vous l’avez remarqué, votre rubrique « Chronique » n’a pas encore effectué sa rentrée. La rédaction d’Entrées libres a voulu lui donner une nouvelle orientation et, pour cela, nous avons besoin de vous. En effet, nous voulons vous donner la parole. Vous êtes président(e) ou membre d’un PO, directeur(trice) d’établissement, enseignant(e), étudiant(e), élève et vous désirez aborder un sujet d’actualité, un sujet en lien avec l’enseignement et les valeurs portées par « Mission de l’école chrétienne » ? Contactez-nous à redaction@entrees-libres.be.
Le laïcisme – perversion de la laïcité
Pour sa chronique habituelle, Éric De Beukelaer a fait le choix de revenir sur un fait d’actualité. Ce dernier s’est en effet indigné de voir des avocats désapprouver que les évêques n’interviennent dans le débat sur la dépénalisation de l’avortement. Une attitude qui l’a poussé à nous préciser sa vision de la laïcité et de ce qu’il nomme le laïcisme, cette vision doctrinaire de la laïcité.
L’école de l’humour…
« Un chien baisse les yeux devant son maître. Un chat le contemple de haut. Seul le cochon regarde l’homme comme son semblable », énonçait Churchill… en souriant derrière son cigare. Pour Entrées libres, Éric De Beukelaer s’attaque à l’humour en se posant la question de son apprentissage à l’école. Car s’il l’affirme : « oui l’on peut rire de tout, la pertinence sociale du trait d’esprit dépend surtout aussi du conteur de la blague ». Initier les élèves au sens de l’humour impliquerait donc de leur inculquer simultanément l’art délicat du discernement, pour redonner à l’humour sa vocation première, celle de renforcer le lien entre les êtres et non pas d’être un vecteur de souffrance et d’harcèlement.
Regard écologique sur l’économie… 50 ans déjà
Dans sa chronique mensuelle, Éric De Beukelaer fait référence au « Small is beautifull - une étude de l’économie, comme si les gens comptaient » de Ernst Friedrich (Fritz) Schumacher. Un ouvrage écrit il y a 50 ans déjà et qui inaugura l’économie écologique, en contre-pied prophétique des grands ensembles industriels centralisés et énergivores prépondérants de son époque. Sans rentrer dans les détails, la principale thèse de l’économie écologique est qu’elle considère que l’économie classique triche avec les lois du marché. Car les ressources naturelles (eau, air, sable, pétrole, minerais…) ne sont pas inépuisables comme on voudrait bien (nous) le faire croire. Et en économie, pour éviter l’appauvrissement, un capital qui se dégrade doit être reconstitué…
Pâques – Printemps éternel
Éric De Beukelaer s’intéresse à des célébrations face auxquelles personne n’est à l’abri des larmes, du vertige et des doutes : les funérailles. Des célébrations à haute densité spirituelle où l’on rend hommage à celui qui fut et disparaît sous nos yeux, pour renaître autrement. Mystère d’un printemps après l’hiver.
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