Étienne Michel, le secrétaire général du SeGEC, revient sur la mise en place de la « commission des Sages » par le gouvernement flamand en décembre 2022. Une commission chargée, notamment, d’apporter des solutions à la pénurie d’enseignants, au manque d’attractivité de la profession et à une baisse de la qualité de l’enseignement. Et pour atteindre ces objectifs, cette commission a rédigé un plan d’actions constitué de 74 recommandations. Avec parmi celles-ci, des mesures qui visent à promouvoir une politique de gestion du personnel plus contemporaine. En vue des élections qui approchent, Étienne Michel se pose alors la question suivante : « Où en est-on côté francophone ? ». Une belle manière d’introduire au mémorandum 2024 du SeGEC qui ouvre prudemment quelques portes face à ces questions on ne peut plus actuelles. En proposant notamment d’assouplir les conditions de recrutement et de remplacement des nouveaux enseignants, d’accorder une priorité aux enseignants débutants, de développer un statut d’expert et d’attirer des enseignants issus d’autres secteurs professionnels. Un premier focus sur ce mémorandum 2024 qui fait la transition vers un développement plus long dans votre magazine Entrées libres.
Alors qu’un vent de campagne électorale souffle dans les médias, l’enseignement catholique a également défini ses grandes priorités pour la prochaine législature. Le mémorandum du SeGEC contient plus de 70 propositions structurées en différents axes que nous vous présentons de manière synthétique : des réformes soutenables, valoriser la fonction de direction, tronc commun et au-delà : quelles perspectives, perspectives pour l’enseignement non-obligatoire, donner une impulsion au numérique éducatif, optimiser le financement des établissements et vers une évolution du contrat social dans l’enseignement ? .
Sur recommandation du ministre de l’Éducation, Ben Weyts, une « commission des Sages » (« commissie van Wijzen ») a été mise en place en décembre 2022 par le gouvernement flamand afin de plancher sur les solutions à apporter à la pénurie d’enseignants, au manque d’attractivité de la profession et à la baisse de la qualité de l’enseignement qui pénalisent l’enseignement néerlandophone.
L’industrie du jeu vidéo est devenue la première industrie culturelle mondiale. Une industrie du divertissement derrière laquelle se cachent des compétences de pointe et pour lesquelles la Belgique est reconnue pour son savoir-faire en matière de formation. En ce mois de mars, Entrées libres vous emmène à la découverte des structures éducatives qui forment nos jeunes au développement des jeux vidéo, tant en termes de programmation que de création de contenus visuels numériques. Au programme : le bachelier en « 3D temps réel » à la HELHa ; le bachelier en arts numériques de l’ESA Saint-Luc et le parcours pédagogique gaming proposé à l’Institut Sainte-Anne de Gosselies.
Des élèves tiraillés entre les règles et valeurs en vigueur dans le milieu scolaire et celles, parfois très différentes, présentes dans leur milieu familial. C'est ce qu'on appelle le conflit de loyauté. Un sujet que Valentine Dehem, désormais enseignante en 2e et 3e maternelles à Saint-Josse, a étudié durant son travail de fin d’études. La lauréate du prix Philippe Maystadt nous éclaire sur ce sujet délicat, complexe et pas toujours évident à observer pour les enseignants, mais qui peut avoir des impacts plus ou moins conséquents sur les apprentissages.
À la fin janvier, la Direction des centres PMS libres (en partenariat avec l’IFEC) conviait ses membres à une journée de réflexion sur le « collectif dans le quotidien » des CPMS. Un collectif mis à mal par les crises successives et la tendance à l’individualisme mais qui constitue l’un des garants de ce lien social constitué par les CPMS au sein des écoles. Une journée dédiée à la prise de recul et à la réflexion collective autour d’une thématique originale : « Mais qui fait la vaisselle en centre PMS ? ».
Depuis de nombreuses années, l’Institut Sainte-Foy de Liège, un établissement d’enseignement fondamental, organise des moments privilégiés avec les parents. L’objectif affirmé est de créer du lien entre l’école et les parents dont le quotidien n’est pas toujours rose pour un certain nombre d’entre eux. Ou comment promouvoir la co-éducation autour d’une simple tasse de café.
En ce mois de mars, Entrées libres vous emmène à la campagne, dans une région qui est un paradis pour les promeneurs, cyclos, VTTistes et autres traileurs. Rassurez-vous, votre rubrique Mémoire d’école ne s’est pas mutée en guide touristique. Nous partons à la découverte du Collège d’Alzon à Bure, dans la commune de Tellin en province de Luxembourg.
Aborder un sujet complexe et tabou, donner des clefs aux futurs professionnels de la santé pour les aider à déceler des violences dans le cadre d’une grossesse et leur permettre d’agir en conséquence. Tels sont les objectifs de l’escape game : « Oseras-tu en parler ? » imaginé par deux enseignantes sages-femmes de l’Hénallux (Haute école de Namur-Liège-Luxembourg) : Milena Jarosik et Sophie Evrard. Ou comment sensibiliser les étudiant(e)s à une thématique très difficile de manière pédagogique et ludique.
En ce mois de mars, votre magazine vous emmène à la découverte de la pastorale scolaire. Avec Bernard Ghislain, coordinateur de la commission interdiocésaine de pastorale scolaire (CIPS), nous en abordons le rôle et les missions. En commençant par le début : qu’est-ce que la pastorale scolaire ?
Hyperactive, touche-à-tout, impliquée à fond dans la vie de son école et passionnée par son métier, Anaïs Gosset casse les clichés qui peuvent encore entourer les profs d’éducation physique. À l’Ilon Saint-Jacques de Namur, elle combine sa passion pour le sport en général avec sa volonté d’œuvrer au quotidien pour ses élèves. Pour que les futurs citoyens de demain portent haut les valeurs de respect et de bonne conduite qui lui sont chères. Le tout, avec une énergie débordante et dans le bien-être général.
Après « La rentrée des classes », Florence Marenne et Marie Pirard signent un nouvel ouvrage dédié à l'apprentissage de la langue des signes. Avec au programme des trois comptines : 68 signes et l'accès aux comptines chantées et interprétées en langue de signes. À mettre entre toutes les petites (et plus grandes) mains, autant pour les sourds que pour les entendants. Notre équipe de rédaction vous propose également un petit focus sur trois autres œuvres littéraires : « Tous Français d’ailleurs » de Valentine Goby ; « RaP&MATHiques » d’Antoine Carrier/A’Rieka et la BD « Vingt Décembre » d’Appolo et Tehem.
Pour vous donner un maximum d’idées et ne pas perdre de vue les nombreux appels à projets, nous vous proposons votre petite dose mensuelle de bons plans. Sans être exhaustif, nous vous présentons : « Statbel junior : pour initier les plus jeunes au monde magique des statistiques », le concours « Bulles de mémoire », les indicateurs de l’enseignement 2023 ou encore un focus sur la journée du virage numérique du 26 mars prochain. Sans oublier une sélection de bons plans axés sorties culturelles pédagogiques.
À l’occasion des déboires de la ministre de l’Éducation nationale française, Amélie Oudéa-Castéra, en janvier dernier, nous avons (re)découvert l’ouvrage de Paul Pasquali, « Héritocratie. Les élites, les grandes écoles et les mésaventures du mérite (1870-2020). »
Des exemplaires sont à votre disposition dans votre école ou
votre centre PMS si celle/celui-ci fait partie du réseau
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