Les principales organisations représentatives de l’enseignement s’apprêtent à (essayer de) formuler un avis relatif au projet de « Pacte pour un enseignement d’excellence ». Dans cette perspective, le SeGEC a à cœur d’identifier ses priorités. Il rappelle aussi l’utilité de s’accorder sur l’(les) objectif(s) à poursuivre, en cohérence avec les nouvelles initiatives envisagées.
Lancés début 2015 par la ministre Joëlle MILQUET, ces travaux de grande ampleur visent à répondre à un objectif ambitieux. Il s’agit, ni plus ni moins, d’engager une réforme profonde visant à renforcer la qualité de notre enseignement et portant sur les dix prochaines années. Où en est-on, un an après ? entrées libres fait le point.
Rêver le monde de demain, pourquoi pas ? Participer activement à sa construction, encore mieux ! Commencer là, tout de suite, ne serait-ce pas ça, la bonne idée ? Deux écoles, à priori très différentes, ont décidé de se lancer dans un projet de découverte de soi et des autres pour inciter les jeunes à devenir acteurs de transformation…
Mettez une tablette dans les mains d’un enfant, il va très vite comprendre comment s’en servir ! Après quelques minutes, il sera même capable de vous expliquer comment ça fonctionne. Et quand des élèves ont l’habitude de les utiliser, ils peuvent se révéler de parfaits professeurs pour les résidents d’une maison de repos, peu familiers de ce genre d’exercice.
Un petit coup de mou en cours d’année scolaire ? Pas de souci : pour stimuler et remotiver ses élèves, Thérèse-Marie ROSSI, professeur à la section artistique de l’Institut technique des Ursulines à Mons, leur a proposé, avant le congé de Carnaval, une semaine complète d’ateliers divers. Une occasion en or d’exprimer leur créativité sur le thème du tissu.
À la voir aujourd’hui, radieuse et apaisée, difficile de l’imaginer en proie à une maladie mentale qui va, pourtant, lui voler dix ans de sa vie. Élève brillante, passionnée de sport, animatrice de patro, elle a 17 ans quand tout bascule. L’angoisse s’insinue partout. Elle a l’impression de se fragmenter et devient la proie d’un « juge intérieur » qui l’entraine vers le fond. Suivent alors anorexie, automutilation, tocs et séjours en psychiatrie. Elle évoque pour entrées libres ce voyage au bord du vide et sa lente renaissance, retracés dans un livre bouleversant et sans concessions.
En Wallonie, un enfant sur quatre – et à Bruxelles, près d’un sur trois – vit sous le seuil de pauvreté. Ces chiffres sont brutaux. Et ils sont d’autant plus inquiétants qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles, la réussite scolaire reste fortement liée à l’origine socio-économique et culturelle des élèves. Dans ce contexte, un bon accrochage s’avère capital, dès la maternelle.
On l’a installé sur un pavois, mais cette intronisation a un prix ! Voilà l’enfant-roi en proie à l’angoisse d’être partout et toujours le meilleur… Dans un livre paru récemment, Béatrice MILLÊTRE épingle les symptômes et explique les raisons de ce qu’il faut bien appeler le « burn-out » des enfants. Elle amène également des propositions d’analyse.
24 heures d’avion, 12 heures de trajet dans un vieux bus américain, et 6 heures de décalage horaire… Les élèves de 6e année de l’Institut technique Don Bosco de Verviers auront bien mérité leur séjour en Haïti ! Mais pas de farniente au programme. Ces trois semaines passées à Fort-Liberté, dans le nord du pays, ont été particulièrement actives et utiles…
A quelques encablures de la rentrée, l’Université d’été de l’enseignement catholique reste une bonne occasion de se dérouiller les neurones. Il y sera question, cette fois, de ce qui constitue le cœur même de la mission de l’école : apprendre à vivre ensemble. Rendez-vous le 19 aout prochain à Louvain-la-Neuve !
« Plutôt que de mettre des rustines sur une chambre à air, on a décidé de s’offrir une belle roue de vélo ! » Ce n’est pas notre Eddy national qui s’exprime, mais bien Patrick BRISON, directeur du Collège Saint-Étienne, école fondamentale à Court-Saint-Étienne. Il évoque ici la décision prise par le PO et la direction de construire un nouveau bâtiment, plutôt que de cumuler les réparations.
En mai 1978, l’Institut Supérieur de Philosophie de Louvain consacre un colloque à l’humanisme musulman. Humanités chrétiennes, la revue de l’enseignement catholique, publie l’allocution prononcée par le Professeur Jean LADRIÈRE à cette occasion. Ses paroles ont aujourd’hui un écho tout particulier. Dommage qu’il n’ait pas été plus entendu…
La réalité de la solitude ressentie dans la proximité – non choisie – de l’autre peut certainement faire écho à ce que nombre d’entre nous ont déjà éprouvé. Que le décor soit celui de l’hôpital, de l’école, de l’usine ou du bureau, chacun peut, à certains moments, être ramené à la vérité crue de son existence au milieu de ses semblables, si différents ou si proches.
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