Éric De Beukelaer nous emmène pour une réflexion sur « l’ami imaginaire », cette construction de l’esprit que les pédagogues connaissent bien car on la rencontre chez nombre d’enfants âgés de 3 à 5 ans. Un ami invisible qui leur tient lieu de compagnon de vie et de jeu, destiné entre autres à lutter contre l’isolement et la perte du sentiment de fusion avec sa maman. Selon des non-croyants, la foi en Dieu en serait la continuation chez les adultes qui ont fait le choix de croire. Un discours séduisant au premier abord, mais qu’Éric De Beukelaer déconstruit partiellement, car ce « grand ami imaginaire » que les croyants appellent Dieu est, selon lui, l’inverse d’une fuite du réel.